Se reposer.

Nous voilà arrivées à cette taverne, « au cochon belliqueux ». Le vieillard qui m’a conté mon histoire aimait bien cet endroit là, c’est pourquoi je m’en suis souvenue et y ai amené ma nouvelle « amie ».Cela faisait longtemps que je n’avais pas employé ce mot, je me rappelais a peine de son sens. Etre proche de quelqu’un ? Bien l’aimer ? Lui faire…confiance ?Enfin bon, le fait est que nous étions là, toutes les deux. J’allais demander au tavernier de quoi boire un peu, et à manger aussi, puis allais m’asseoir a la table avec Idril.

Cette taverne ne m'inspirait rien de bon, mais vu qu'elle la connaissait, je lui faisait confiance. Je m'assis a une table, elle alla parlé avec le tavenier, et revins s'assoir avec moi. Elle avait l'air soucieuse, c'est sourcil était froncé et son visage fermé. Je lui demanda donc à quoi elle pensait...

C'était une habitude maintenant, la taverne était devenue mon nouveau chez-moi. Je connaissais un peu tout le monde ici, les secrets, les hontes de tous à force d' écouter les conversations.

Je fus donc surpris d'entendre une voix nouvelle. Je levai les yeux en direction du comptoir, et je la reconnue : l' Assassine que j'avais vu combattre des semaines auparavant ! Elle commanda de quoi boire et manger et retourna s'assoir à la table où l'attendait une de mes semblables : une Elfe.

Outre les oreilles pointues, il était facile de voir de quelle race elle était : il suffisait de regarder les hommes dans la salle. Tous semblaient comme captivés par sa beauté elfique, alors que les femmes rougissaient de jalousie et de colère.
Ce spectacle me divertit pendant un moment, puis je fixai de nouveau l'Humaine, dont le nom m'était toujours inconnu.

Elle aussi était très belle, on jurerait une Elfe, mais ses oreilles étaient aussi rondes que celles de n'importe quel humain. Je n'avais jamais entendu parler d' enfants ayant un parent humain et l'autre elfique, mais si cela avait été possible, j'aurais dit qu'elle en était.

Je décidai d'attendre et d'écouter leur conversation, discrètement, pour peut-être en apprendre un peu plus sur ce qui les emmenait ici, à Krüt.

Voila maintenant une demi-heure que nous sommes là, ma question est resté en suspent. Je n'est pas insisté, j'ai préféré gardé le silence.
Je la regarde, elle a l'air de réfléchir.
Alors je détourne les yeux et regarde un peu les autres personnes qui sont repartis un peu partout dans la pièce. C'est alors que j'aperçois un homme qui regarde intensemment en direction de notre table. Il fixe Mizuki. Cela doit faire un moment qu'il observe car il a pris une posture légérement retourné vers nous, qui indique qu'il s'est mis a l'aise afin de pouvoir resté longtemps dans la même position.
Je regarde Mizuki en essayant de capter son regard mais elle est perdu dans ses pensées.
J'essai alors de lui faire un signe discrétement.

Les questions trottent dans ma tête, perpétuellement. Existait-il un destin ? Ou peut être des forces, des caractères qui poussent les personnes a se rencontrer, a s’aimer ? Ou alors mon histoire était-elle le pur fruit d’un hasard dont j’aurais eu la malchance de vivre ? Qui peut répondre a ces questions, je n’en ai aucune idée, sûrement personne… mais je n’ai aucune envie de croire que toutes ces rencontres seront vaines, que je me bat pour rien. Je sais que j’ai un but, que je l’atteindrait, dusses-je y laisser mes yeux, ma voix et mes oreilles. Devenir aphasique m’importe peu, je ne me sers que très rarement de ma voix. Soudain, un signe, je ne sais lequel, me ramène a la taverne. La réalité me frappe brutalement. J’étais en face D’Idril, ma seule Amie*, dans une taverne, a partager un moment convivial, le premier depuis des mois, sans doutes quelques années. Je souris, je ris, ne sachant pourquoi, parce que j’étais heureuse, enfin, je crois même qu’une larme m’a échappée. Je voulais que le temps s’arrete, oublier tous mes problemes, juste elle et moi, rien que nous, isolées du monde… « je sais que je ne suis pas la meilleure chose pour toi, mais promets moi que tu vas rester … » Je décidai de l’écouter parler, en l’encourageant du regard, je la voyais me faire signe, un nuage s’était créé sous moi, doux, reposant.

Elle est enfin revenu a la réalité dans un grand éclat de rire qui me fit sourire. Elle posa sa tête sur sa main et me regarda d'un air béa, attendant que je dise quelque chose. J'ai vu qu'elle n'avait pas compris que je lui faisait des signes en direction de " l'homme " alors je décidais de prendre la parole et lui dit le plus bas et le plus discrétement que je pus : " Tu connais cet homme qui t'observes depuis tout a l'heure ? " et je lui fis un petit signe de la tête en direction de sa table. Ma discrétion avait marché il n'avait pas repéré mon petit manège ... J'attendis sa réponse ...

Un homme. Un visage, des traits, une silhouette. Tous plus familiaux les uns que les autres. Et pourtant je n’arrivais pas à me rappeler. Je l’avais déjà vu, ou ne serait-ce qu’aperçu, c’était obligé. Et puis, s’il me fixait depuis pas mal de temps comme me disait Idril, il y avait sûrement une raison autre que mes « beaux yeux ».
Je répondit a Idril que je ne le connaissais pas, ou bien juste de vue, et que je n’avais aucune idée de la raison qui le poussait a me fixer.

J'acquiessa à sa réponse, regarda une dernière fois l'homme, avant de détourner les yeux. J'avais fin. Mizuki m'avait dit qu'elle avait commandé des choses a manger et à boire mais le tavernier ne les avait toujours pas apporté .. Je décida donc d'allez lui réclamer notre souper. Je lui demanda si elle voulait m'accompagner, mais elle me dit qu'elle préférais rester assise. Je me dirigeais donc vers le comptoir et commençais a parler au tavernier qui avait l'air sympathique, quand tout à coup je vis l'homme se lever et venir s'assoir a ma place, en face de Mizuki. Je me retourna donc complétement afin de leur laisser un peu d'intimité et plaisanta avec le tavernier ...

So' non. Tu n'as PAS LE DROIT de décider des actions des autres à leur place. Ce RP n'est PAS valide.

Il me semblait que cela faisait des heures que je regardais leur table. Je m' étais même installer plus confortablement, afin qu'aucun mot de leur conversation ne puisse m'échapper.

L'Humaine semblait absente, comme perdue dans ses pensées, dans son monde inviolable.

Je croisai le regard de sa camarade, le temps d'une fraction de seconde. J'étais repéré, je le savais. Je la vu même faire signe à l' Assassine. J'hésitai un instant. Me retirer comme si de rien n'était, ou rester pour en apprendre plus ? Je reportai mon regard sur l'Humaine, et décidai de rester encore un peu. Elle ne parut pas avoir réaliser que je l'avais remarquée

Elle sembla soudain reprendre conscience des gens dans la taverne, ses yeux reprirent vie, et elle éclata de rire. Celui ci était si franc que me sentis gêné de les observer de la sorte. Cependant, j'aperçus également sa voisine se pencher vers elle et lui dire que je les regardais depuis un long moment déjà. L'Humaine se retourna pour regarder en ma direction.

Elle me dévisagea un instant avant de répondre qu'elle ne me connaissait pas mais qu'elle pensait m'avoir déjà vu ailleurs. La conversation m'appris aussi le nom de L'Elfe : Idril.

Je la vis d'ailleurs se lever et se diriger vers le comptoir. Elle avait probablement faim, le Tavernier n'avait pas apporté le repas.
Mû par une volonté que je ne maitrisais pas, j'allai m'assoir en face de l'Assassine et attendis.

Pas grave Kanuga, je modifie mon message.

Désolé ><

Gleipnir arriva dans une taverne après avoir été envoyé par son peuple pour s'endurcir dans ses compétences.... Il s'installa à une table, il vît qu'il y avait une populace diversifié, d'autres elfes, des humains... il but seulement un peu d'eau et observa encapuchonné dans ses habits noirs.

De plus en plus de personnes venaient dans cette taverne, la foule s'intensifiait autour de moi et Idril. je détestais entendre des bribes de conversations entrecoupées , qui mises bout a bout n'ont pas vraiment de sens. "Souviens toi l'année derniere!" "Ohhh, regarde c'est lui!" "je t'attendais depuis si longtemps..." Comme un vrombissement dans mon crâne, qui résonne et se cogne dans chaque recoin de mon être. Je me prends la tête entre les mains, et me raisonne, il ne fallait pas que je parte d'ici ... <<Je ne m'entends plus, je ne m'en sors plus, aide moi, rien qu'une autre fois, j'ai maché mes mains, je ne sens plus rien...>>. Je releve la tête et regarde Idril, dans l'attente surement d'un réconfort quelconque. je la dévisage, sans pouvoir m'en empêcher, c'est vrai qu'elle est très belle, et que ses traits fins contrastent a merveille avec sa peau pâle,...elfique, il n'y avait pas d'autres mots. Je détourne le regard, me sentant tout a coup petite, génée par sa présence rassurante mais néanmoins quelque peu frustrante et fixais le vide avec insistance.

Fini ?